dimanche 6 juin 2010

FELICIDADES!



Le 31 mai, j’ai franchi une nouvelle étape. Ce n’était pas seulement la date de mes 21 ans, c’était aussi le dernier jour de mon stage. J’aurai vécu une semaine très intéressante. Ce fameux lundi 31 mai, je me rends pour la dernière fois à Tamarindo, le village dans lequel j’aurai régulièrement travaillé dans le cadre de mes activités avec la Fundación. Les volontaires m’ont préparé une petite fête d’anniversaire et d’adieux. Déjeuner, gâteau d’anniversaire, cadeaux, échanges de mots et de vœux tous aussi touchant que les autres. La journée est belle, l’ambiance est joyeuse, mais chacun craque au moment des aurevoirs. C’est plus dur que ce que je m’imaginais ; après tout ces femmes m’ont réellement apporté beaucoup de choses. Elles m’ont non seulement donné leur confiance absolue dès le premier jour mais m’ont en plus témoigné leur affection la plus sincère tout au long de mon stage. Malgré le fait qu’elles avaient si peu pour vivre, elles ont toujours voulu me montrer que les êtres humains ont quelque chose d’énorme à construire et à offrir. Comment retenir mes larmes et comment dire aurevoir à toutes ces volontaires qui m'ont toujours accueilli dans leurs maisons comme si j'étais leur fille, m'ont tant enseigné et le jour de mon départ, me remercient et pleurent à chaudes larmes.

Je reviens à Guayaquil épuisée par cette première série d’adieux, sans réelle envie de continuer de fêter mon anniversaire, mais toute la famille m’attend avec Patrick, James et Béa a la maison. Ils ont préparé un diner, un gâteau et ont même invité des amis. Et au fond je suis contente, car ayant été à plusieurs célébrations d’anniversaires en Equateur, j’ai toujours eu envie d’en faire l’expérience. Il y a toutes sortes de petites traditions, entre autres le fameux coup de demander à la personne de mordre le gâteau puis de lui pousser la tête dedans, ou de donner autant de coups de ceinture que d’années vécues au cumpleañero. Ca parait violent, mais les coups restent toutefois plus symboliques que réellement douloureux. Cependant j’ai eu le droit à quelques vicieux qui m’ont fouetté les fesses comme de vrais sadiques… ouch.











Autre coutume en Equateur, notamment avec les amis que je me suis fait à Guayaquil, c'est qu'on célèbre l’anniversaire de quelqu'un sur toute une semaine. Le soir du 31, on sort fêter jusqu’à 4heures du matin, mais ça ne nous empêchera pas de le re-fêter le mardi, le mercredi, et surtout le vendredi soir, jour de ma fête d’anniversaire et d’aurevoir. Un évènement 2 en 1 qui réunit tous mes amis les plus proches d’Equateur jusqu’à 7heures du matin le lendemain pour danser, boire, fêter, et se dire aurevoir en beauté pour certains que je ne reverrai pas.





Et oui, je pars maintenant faire mon dernier voyage en Equateur. Une semaine à parcourir quelques sites du Nord et de la côte, avant de revenir à Guayaquil, faire mes valises et prendre l’avion pour la France. Quelques updates à venir dans la semaine sur le-dit voyage… A bientôt !

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